Bien sûr vous trouvez qu'il est plus intéressant d'être une abeille. Vous trouvez la mouche bien bête.
Attendez, il y a une suite à l'expérience. On obture la sortie avec une plaque de verre et on recommence.
Ce que nous avons appris nous empêche de nous adapter
L'abeille fonce à la sortie et se cogne impuissante. Elle insiste et reste prisonnière dans le tube.
La mouche vole en tout sens, se cogne partout et, tout à fait par hasard, finit par revenir à l'entrée et s'échapper.
Certes ce n'est pas sympathique pour l'abeille mais la vie est-elle toujours sympathique avec vous ? Ne vous arrive-t-il pas d'essayer encore et encore, toujours de la même manière ?
Alors face à ce constat, préférez-vous continuer à faire l'abeille ? Pourquoi n'essayeriez-vous pas n'importe quoi d'autre ? Une fois, deux fois, dix fois... n'importe quoi jusqu'à ce que ça marche ! Auriez-vous peur de passer pour une mouche ?
C'est le moment d'essayer n'importe quoi d'autre
Maximilien Brabec a donné des noms à ces deux attitudes : l'abeillitude et la mouchitude.
Quel est cette situation où vous vous obstinez dans l'abeillitude ?
Et si vous osiez la mouchitude ?
Paule Terreaux
(*) j'évoque ici sa conférence dans le cadre du Club Stratégie et Avenir le 28 mars 2019 : comment rendre l'entreprise performante en désapprenance ?
J'en ai marre de mon impasse !
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