Voyons donc ce que nous propose cet art de la guerre de Sun Tzu.
Il nous enseigne que pour survivre sur le long terme et pouvoir s'enrichir, certains pièges sont a éviter :
- certaines victoires ne sont pas bonnes à prendre, si elles affaiblissent le camp
- triompher au combat n'est pas le top
- soumettre l'ennemi sans combattre est beaucoup plus glorieux !
En fait, l'art de la guerre de Sun Tzu est l'art de se développer en tant que souverain et chacun peut s'y reconnaître pour diriger son entreprise, son équipe ou sa vie !
D'abord il s'agit de renforcer le camp en prenant soin de :
- ce qui motive chacun à en faire partie (contribution au monde, qualité des relations...)
- veiller à ce qui arrive de l'environnement (et aujourd'hui cela arrive très vite !)
- prendre en compte le terrain et reconnaître qu'il peut être propice ou néfaste
- faire respecter la règle (qui doit anticiper les modalités de modification de la règle)
- assurer un leadership solide (clairvoyant, impartial, humain, résolu, courageux)
Unis comme un seul homme
C'est « unis comme un seul homme » que le camp gagnera. Cela nécessite :
- d'harmoniser la volonté des superviseurs et des subordonnés (à titre personnel , nous avons également à unifier nos parts, souvent en conflit)
- de laisser tout pouvoir aux responsables opérationnels pour éviter que de l'énergie soit gaspillée à se rapprocher du souverain (là aussi, le risque existe à l'intérieur de nous-même de nous mettre des bâtons dans les roues)
- d'éviter toute cruauté envers les subordonnés, elle est une preuve d'incompétence (là encore, nous avons parfois tendance à nous maltraiter nous-même)
Ensuite il faut travailler la stratégie, ce qui suppose de se connaître et de connaître l'autre. Voilà qui nécessite d'y consacrer de l'attention, du temps...
Après quoi il est important de choisir ses combats, non pas par habitude, par orgueil ou toutes sortes de mauvaises raisons, mais parce que cela permettra la survie à long terme puis l'enrichissement. Il est des voies à ne pas emprunter !
Choisir ses combats
Surtout, il ne faut s'engager que si la victoire peut être rapide. Une guerre d'usure est toujours une défaite. Il est essentiel de préserver sa vitalité et aussi celle des territoires à conquérir puisqu'ils feront partie du camp. A titre personnel, c'est se laisser une chance d'apprécier joyeusement ce qu'on aura cherché à obtenir.
Et toujours ménager une porte de sortie à l'ennemi pour ne pas déclencher l'énergie du désespoir ! Se ménager une porte de sortie…
Et vous ? Où comment avez-vous l'impression de diriger votre vie ?
J'ai envie de m'offrir une belle vie.
* Je m'inspire ici de la conférence De l'art de la guerre de Sun Tzu à l'art de diriger, de Domitille Germain, dans le cadre du club Stratégie et Avenir, le 25 mai 2023.
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