Elles nous accompagnent depuis l'enfance

Et c'est là qu'il faut bien le reconnaître, les fées qui se sont penchées sur notre berceau et nos premières années n'ont pas toujours déposé des représentations idylliques. Parfois j'en entends même des terribles dans la bouche des personnes que j'accompagne. Je préfère ne pas les répéter tant elles font mal.

Il ne s'agit pas de juger, ni les personnes qui nous les ont transmises, ni le crédit que nous leur avons accordé. Ces représentations ont eu leur raison d'être à l'époque où nous les avons reçues ou forgées et elles nous ont probablement aidé à grandir dans l'environnement qui était le nôtre.

Elles ont eu leur raison d'être

En même temps, nous ne sommes pas obligés de continuer à les porter, telles un vêtement trop raide qui contraint nos façons d'être.

Nous pouvons donner des coups de ciseaux dedans pour retrouver plus de liberté. Nous pouvons même les démonter et, avec ce tissu, avec des pièces complémentaires éventuelles, créer un nouveau vêtement à notre goût.

Nous avons besoin des autres pour remarquer que nos croyances sont limitantes. Il est souvent utile de se faire aider pour dépasser le constat, en choisir d'autres.

Nous pouvons les transformer pour plus de vie

Personnellement je reste reconnaissante pour la représentation dont j'ai hérité. Elle m'a incité à me donner des moyens pour être heureuse.

Mais je préfère celle qui me porte aujourd'hui : « La vie est un cadeau ». C'est ce qui motive mon engagement professionnel : offrir cela au plus grand nombre.

Comment trouvez-vous vos représentations ?

Paule Terreaux

J'ai envie de voir les choses autrement.