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Avez-vous remarqué que le mieux est parfois l'ennemi du bien ?
C'est ce qui pèse sur nombre de jeunes aujourd'hui. Quand vient l'heure de l'orientation, ils savent que leurs parents sont prêts à les soutenir dans leur choix, du moment qu'ils s'épanouissent. Oui mais voilà : comment savoir ce qui leur plaira demain ? Ils craignent de décevoir s'ils ne trouvent pas ce qui les rendra heureux.
Le mieux est parfois l'ennemi du bien
Et vous-même, comment s'est construit votre parcours ?
A posteriori, beaucoup d'adultes reconnaissent qu'il y avait dès leur jeunesse des indices de ce qu'ils sont devenus. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils auraient pu trouver plus vite ce qui leur va bien aujourd'hui, ni d'ailleurs qu'ils auraient pu y venir plus directement. C'est le chemin parcouru qui leur a permis de se découvrir, en se construisant !
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Je taquine souvent les étudiants lorsqu'ils se présentent :
- Je m'appelle Théo Mangin, j'ai fait un bac S, deux années de classes préparatoires...
- Non, non, le jeu des ressemblances c'est fini ! Maintenant c'est le jeu des différences qui commence. Qu'avez-vous à dire qui donne envie de vous choisir vous, plutôt que votre collègue de promotion ?
Se présenter de manière spécifique
Alors on y travaille :
Quels sont leurs atouts, leurs aspirations, leurs réalisations ?
Et ce n'est pas tout. Lorsque l'occasion va se présenter, comment vont-ils capter l'attention et marquer les esprits ?
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Je ne sais pas vous mais moi je ne suis pas fan des chiffres.
Ils ne me parlent pas. Je ne les retiens pas. Alors jusque là je ne me fixais pas d'objectifs chiffrés. Je n'y voyais pas d'intérêt. Je trouvais que cela n'avait pas de sens.
Pourtant, à l’été 2020, j’ai remarqué en jouant au Mölki (quilles en bois, dites quilles finlandaises) que si je visais un numéro précis au milieu de toutes les quilles et bien j’obtenais beaucoup plus de résultat même si ce n’était pas exactement la quille visée.
Un objectif chiffré
Alors à l’automne j’ai décidé d'appliquer cela dans mon activité professionnelle.
J'ai choisi de viser 12 inscrits à la formation que je lançais. J'ai installé ma quille numéro 12 bien en vue sur mon bureau et je l'ai montrée en toute occasion, en expliquant ma démarche à mes interlocuteurs.
L'être humain est fait pour se tenir debout et pour marcher.
C'est dans cette position là, dans ce mouvement-là, qu'il déploie toutes ses capacités et toute sa puissance.
J'encourage souvent les jeunes avec cette affirmation. En effet ils expriment couramment un manque de confiance en eux. Ils stressent à l'idée de passer un examen oral. Ils ne se croient pas capables de téléphoner à une entreprise. Ils ne trouvent pas leurs mots pour s'exprimer… hors ils sont souvent tout repliés sur eux-même.
Se mettre debout et marcher
J'aime beaucoup travailler la prise de parole en public avec eux.
J'improvise une scène – en poussant les tables – et un parterre de spectateurs – quelques chaises. Je les invite à entrer et sortir, à prendre du temps en coulisses – une simple limite sommairement matérialisée – pour changer de costume, se donner un coup de peigne… Voilà qui les déride.
Super-pouvoir ? Rien que ça !
Dans les œuvres de science-fiction, le super-pouvoir est une capacité surhumaine extraordinaire. Dans les comics, les super-héros sont dotés de super-pouvoirs qui sont parfois innés, parfois acquis de façon fortuite ou encore au terme d'une quête.
La diversité des pouvoirs est grande. Cela peut être, par exemple, une chance phénoménale (Gontran Bonheur), une force surhumaine (Superman), une grande vitesse (Flash), un don de téléportation (Diablo), un don de télépathie (Phénix),
Il y a aussi la capacité de voir la nuit (le Nyctalope), de maîtriser divers éléments (l'eau, la terre, le feu, le vent, la foudre...), de voler (Superman), de devenir un fantôme (Danny Fantôme).
Si le coeur vous en dit, Wikipedia énumère encore bien d'autres super-pouvoirs mais je n'y ai pas trouvé celui de s'émerveiller.
Pourtant, je l'affirme :