Pont-à-Mousson, Nancy, Metz et à distance

Chemin dans la dune

Perso

  • De nombreux parents s'en inquiètent, les auto-écoles avouent leur impuissance : les inscriptions pour la préparation au permis de conduire restent longtemps sans suite.

    Bien sûr, on peut tenter des explications à cette désaffection des jeunes pour le précieux sésame :

    • une moindre envie de se projeter dans la vie d'adulte telle que nous l'incarnons (métro/boulot/dodo)
    • de nouvelles facilités de transport telles que le covoiturage
    • la liberté d'explorer le monde et de faire des rencontres avec son smartphone...

    Les jeunes se désintéressent de ce qui nous

    ...
  • Nos façons d'être en relation ont évolué avec l'arrivée des écrans

    Serge Tisseron* l'explique par l'émergence d'une culture des écrans comme il y avait une culture du livre.

    L'une et l'autre véhiculent des repères et des valeurs spécifiques. De l'une à l'autre se produisent 4 grands changements.

    Dans la relation au savoir

    • hier c'était la culture du Un (un seul lecteur, un seul auteur, imprimé c'est définitif...) et le savoir descendait verticalement,
    • aujourd'hui c'est la culture du Multiple (à plusieurs derrière l'écran, plusieurs créateurs, tout est provisoire...) et le savoir se déploie horizontalement dans des directions multiples.

    Dans la relation aux apprentissages

  • Comment obtenir le meilleur des gens ?

    Jean-François Bertholet* énumère les pistes qui ont été explorées en entreprise. On a d'abord cru :

    • qu'il fallait offrir de meilleures conditions de travail. En fait non, cela retient le personnel mais sans performance supplémentaire.
    • qu'il fallait proposer des mesures incitatives individuelles. En fait c'est l'inverse car cela démotive les autres et détruit le collectif de travail.
    • qu'il fallait cultiver l'attachement. Mais les plus jeunes retiennent leur engagement et c'est de toute façon mauvais pour l'innovation.

    En réalité, c'est lorsqu'on se trouve traité de manière juste que l'on se donne le plus. Inversement, c'est parce qu'on

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  • Julie était très embarrassée.

    Comme à l'accoutumée, elle n'avait guère travaillé et cela risquait de l'obliger à refaire son année.

    Jusque là, elle s'était bien accommodée de tels aléas dans sa scolarité, mais cette fois elle avait envie de terminer rapidement ses études et elle sollicitait mon aide.

    S'engager pleinement vers son objectif

    Son objectif ? Se donner les moyens d'avancer à coup sûr.

    Comme bien souvent, en posant les bases du travail nous avons identifié une part de Julie qui ne voulait pas aller vers son objectif : elle ne voulait pas se donner les moyens.

    Et que craignait-elle donc ? De douter de ses capacités !

    Se préserver du risque d'échec

    Bien sûr, c'est important de croire en soi.

    Alors, à

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  • Lorsque les gens prennent des nouvelles de mon activité professionnelle, ils me demandent souvent quel est mon périmètre géographique.

    Je comprends qu'ils veulent savoir jusqu'où je vais.

    Un travail sur soi commence par un déplacement

    La question ne s'est pas encore vraiment posée pour moi.

    De fait, puisque je fais surtout de l'accompagnement individuel, ce sont plutôt les gens qui viennent à moi. Symboliquement c'est important que ce soit eux qui se déplacent.

    Je n'élude pas pour autant la question : mes clients viennent de toute la Lorraine. Ils font parfois plus d'une heure de route.

    Certains viennent même de plus loin car les entreprises qui me font confiance m'adressent des personnes de tout le Grand Est.

    Mon périmètre ne

    ...
  • Ceux qui font de la radio le savent : le sourire s'entend.

    Soigner sa communication

    C'est donc une habitude à prendre : avant de passer à l'antenne, accrocher son sourire. Ce qui est agréable, c'est qu'en quittant l'antenne le sourire reste bien souvent installé. En souriant, on a gagné en bonne humeur. Pas étonnant que les auditeurs l'aient entendu !

    J'évoque souvent cet exemple dans mes accompagnements.

    Y travailler en coaching

    Par exemple pour mettre en garde les ...

  • Tandis que l'aspiration à être heureux progresse partout dans le monde, le désenchantement n'a jamais été aussi grand. Pour transformer la situation, Olivier Berut* propose de suivre les étapes de l'alchimie :

    l'œuvre au noir, l'œuvre au blanc, l'œuvre au rouge.

    L'œuvre au noir

    C'est le désenchantement face aux ruptures écologique, digitale, économique, de la complexité et du sens.

    Face à ce constat, les trois principales tentations sont :

    • la peur (tendance à mettre la tête dans le sable)
    • le cynisme (tendance à
    ...
  • Grégoire Jeanmonod* est passionné de peinture et c'est donc tout naturellement qu'il illustre l'art du collectif au travers de morceaux choisis de l'histoire de la peinture.

    De fait, si l'artiste est solitaire dans sa création, il est très entouré avant (d'un réseau) et après (d'une équipe).

    Première leçon avec une toile à quatre mains d'Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat :

    chacun des artistes est resté lui-même, c'est la tension entre les deux qui a fait le chef d'œuvre. Sortons de la concurrence pour entrer dans la complémentarité.

    Reconnaissons nos forces et celles des autres

    Deuxième leçon avec une école d'art remarquable, le Bauhaus. Sa créativité découle de principes fondateurs :

    « faire du jeu une fête, d'une fête un travail,

    ...
  • J'avais reçu un appel totalement inattendu, une invitation à entreprendre une démarche qui représentait un engagement conséquent et dans la durée.

    Je ne m'y reconnaissais pas du tout. Je ne comprenais pas du tout dans quel but.

    Oser la confiance

    Pourtant je percevais que c'était un appel de la vie, alors j'ai décidé de faire confiance. J'ai répondu favorablement et tout mis en place pour démarrer.

    Il restait un mois avant que cela ne se concrétise.

    Curieuse période où j'étais tout à la fois heureuse de l'invitation reçue et de la confiance avec laquelle j'y répondais et

    Souvent nous aimerions que les choses avancent plus vite.

    Nous savons ce que nous voulons, nous faisons tout pour que cela se produise mais cela tarde à venir et nous ne comprenons pas pourquoi.

    Quand la volonté ne suffit pas

    C'est que les choses arrivent quand nous sommes prêts.

    Je suis prêt, me direz-vous : j'ai tout prévu, tout préparé.

    Certes, ce qu'il y avait à penser, à faire, mais vous-même, êtes-vous prêt ?

    Dans les métiers de l'accompagnement nous sommes sensibles à cette question.

    En effet, nous pouvons nous former, aménager notre espace d'accueil, nous faire connaître mais nous ne pouvons qu'...

  • Pierre vient me voir pour travailler sur son manque de motivation.

    Il a les capacités, sans quoi il ne serait pas là, dans cette école d'ingénieur à laquelle il a accédé par concours. Il est bien intégré, il a des amis. Mais il n'arrive pas à se mettre au travail et il a déjà dû redoubler une fois. Il a peur que cela ne se reproduise.

    Transformer le problème en objectif

    J'aide Pierre à préciser ce manque d'envie, comment cela se manifeste en lui, ce que cela lui évoque.

    Puis je l'invite à ...

  • Nous avons trois centres d'intelligence et d'énergie.

    Le saviez-vous ?

    Mieux se connaître

    Beaucoup de personnes méconnaissent cette réalité qui gagne pourtant à être connue si l'on veut utiliser au mieux ses ressources : sa tête, son cœur et son corps.

    J'ai déjà évoqué l'intérêt de reconnaître quel centre est plus particulièrement à l'œuvre chez nous quand il est question :

    ...
  • J'avais appris ça en formation de coach : ne jamais conclure à la place du client, même quand tout ce qui précède semble aller dans le même sens.

    Agathe hésitait entre deux pistes pour la suite de son parcours.

    Je l'invitai à préciser ce qui l'attirait dans l'une et l'autre option. Pas grand chose. L'une était simplement la voie la plus classique. Pour l'autre, appelons-là Norvège, elle évoquait un maigre avantage mais sans aucun enthousiasme, d'autant qu'elle citait aussi pas mal d'inconvénients.

    A vrai dire elle n'avait envie de rien et elle ne

    ...
  • J'aime plaisanter sur mon métier en expliquant qu'avec moi, c'est le client qui travaille.

    C'est le client qui sait

    Par exemple, lorsque j'accompagne un groupe de jeunes et que, déstabilisés par ma question, ils me demandent comment y répondre : « Désolée, je suis coach, je ne connais pas les réponses. Je ne fais que les questions ! »

    Ainsi libérés de l'idée qu'il pourrait y avoir une bonne réponse, ils peuvent commencer à réfléchir pour trouver la leur.

    De fait, comment pourrais-je vous aider lorsque vous me sollicitez, puisqu'il s'agit de vous, de ce que vous désirez, de votre environnement, de vos capacités...

    Le rôle du coach ou de la thérapeute est d'y croire

    Je suis toujours ébahie de la transformation qui se produit

    ...
  • Bruno Marion* cherchait à comprendre ce monde turbulent pour trouver comment s'y adapter.

    C'est en s'entendant parler de « chaos » qu'il a trouvé une piste... car le chaos est un état scientifiquement décrit.

    Pourquoi le monde est-il chaotique ?

    Parce que nous sommes de plus en plus nombreux (une croissance exponentielle) et de plus en plus connectés (villes, voyages, internet). Ces deux raisons suffiraient à créer le chaos.

    Deux autres s'y ajoutent : la vitesse et l'échelle des changements, de plus en plus grandes.

    Qu'est-ce que le chaos ?

    Un état dans lequel les écarts à l'équilibre, au lieu de s'estomper avec le temps, s'amplifient de manière exponentielle, parce que les choses vont trop vite ; le système n'a pas le temps de

    ...
  • Au début d'un accompagnement, je propose toujours à la personne de commencer par préciser ce qu'elle souhaite atteindre.

    Préciser l'objectif à atteindre

    Il ne s'agit pas de détailler ce qui ne lui convient pas, pourquoi, comment, depuis quand...

    Non, l'idée est de se projeter dans le futur pour décrire comment ce sera pour elle quand elle aura atteint ce qu'elle désire. Il y aura probablement une phrase pour le dire : une affirmation de ce qu'elle est devenue, de ce qu'elle ressent, de ce qu'elle fait à ce moment là.

    J'aide la personne à le découvrir, à le décrire.

    Il apparaît souvent une image et progressivement la personne perçoit ce qui se passe autour d'elle et en elle. Elle goûte le plaisir de l'objectif atteint comme si elle y était,

    ...
  • Nous nous appliquons souvent à ligoter ou bâillonner une part de nous qui nous dérange. Et nous y arrivons plutôt bien. Nous la maîtrisons la plupart du temps.

    Pourtant ce n'est pas si simple, ce que nous cherchons à éviter ressurgit malgré tout, parfois même de plus en plus souvent ou de plus en plus violemment. Et oui, qui accepterait de se laisser enfermer sans se défendre ?

    Certains pensent pourtant avoir vraiment gagné.

    Réussir à force de volonté

    Je pense à Jonathan qui se félicitait d'avoir lutté pied à pied contre son côté réservé. Il avait ainsi beaucoup progressé. Toutefois il se débattait depuis peu avec des

    Qu'est-ce qu'être soi et pourquoi est-ce si difficile ?

    L'instinct de protection

    C'est par cette question que Renée Rivest démarrait sa conférence ce soir là*, avant d'expliquer :

    notre soi est caché derrière un ensemble de masques qui tiennent lieu de protections. Nous ne sommes que partiellement conscients de ce fait et des blessures qui nous ont conduit à nous protéger ainsi.

    On ne peut oser sortir à découvert, être soi, que s'il y a une atmosphère de sécurité autour de soi et en soi. Pas si simple !

    Quels sont les lieux où vous vous sentez suffisamment en sécurité pour être vraiment vous-même ?

    Il y a probablement ceux où vous pouvez cesser d'être un ou une professionnelle et vous habiller sans façon, plaisanter sans

    ...
  • Nombreuses sont les personnes que j'accompagne parce qu'elles se sentent perdues.

    Je pense aux jeunes qui ne se plaisent pas dans leurs études et ne savent pas quelle autre direction prendre.

    Il y a aussi les professionnels qui ont besoin de changement et pas d'idée qui leur semble réaliste.

    J'accompagne souvent à trouver sa voie

    Pourtant, quand je les écoute m'expliquer, il me semble qu'ils savent ce qui est bon pour eux.

    Je remarque par exemple ce sourire qui monte sur le visage de Raphaël à chaque fois qu'il évoque son goût pour l'expression artistique, ou encore la volubilité d'Élodie quand elle évoque la reconversion de son amie.

    Seulement voilà, ces aspirations sortent de ce qu'ils considèrent raisonnable... et ils sont

    ...
  • C'est incroyable ce qu'on peut tous poser les mêmes questions !

    Lorsqu'on croise un enfant :
    - tu as quel âge ? Et tu es dans quelle classe ?

    J'en connais qui détestaient la question.
    - Ah bon, tu as sauté une classe ?

    Et j'imagine pour ceux qui en ont redoublé une !

    Pour les adolescents, il y a aussi une question rituelle :
    - tu sais ce que tu veux faire plus tard ?

    La question de l'orientation

    Non je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard et cette question me mettait très mal à l'aise.

    Personne n'en a rien su mais c'était une période pénible pour moi : au collège, au lycée, en études supérieures, dans mon premier emploi...

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