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Souvent nous aimerions que les choses avancent plus vite.
Nous savons ce que nous voulons, nous faisons tout pour que cela se produise mais cela tarde à venir et nous ne comprenons pas pourquoi.
Quand la volonté ne suffit pas
C'est que les choses arrivent quand nous sommes prêts.
Je suis prêt, me direz-vous : j'ai tout prévu, tout préparé.
Certes, ce qu'il y avait à penser, à faire, mais vous-même, êtes-vous prêt ?
Dans les métiers de l'accompagnement nous sommes sensibles à cette question.
En effet, nous pouvons nous former, aménager notre espace d'accueil, nous faire connaître mais nous ne pouvons qu'attendre les demandes de rendez-vous.
Et c'est là que c'est étonnant : toutes arrivent en même temps. Quand nous sommes vraiment prêts !
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Pierre vient me voir pour travailler sur son manque de motivation.
Il a les capacités, sans quoi il ne serait pas là, dans cette école d'ingénieur à laquelle il a accédé par concours. Il est bien intégré, il a des amis. Mais il n'arrive pas à se mettre au travail et il a déjà dû redoubler une fois. Il a peur que cela ne se reproduise.
Transformer le problème en objectif
J'aide Pierre à préciser ce manque d'envie, comment cela se manifeste en lui, ce que cela lui évoque.
Puis je l'invite à exprimer ce qu'il voudrait à la place. Nous prenons le temps de laisser venir les mots, le ressenti, les images. Nous explorons tout ce que cela changera pour lui, toute la satisfaction qu'il éprouvera.
Rendre l'objectif attirant
C'est une méthode que je pratique très souvent. Elle comporte autant d'étapes que nécessaire, jusqu'à ce que la personne trouve son objectif, tellement attirant qu'elle s'y engage pleinement.
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Nous avons trois centres d'intelligence et d'énergie.
Le saviez-vous ?
Mieux se connaître
Beaucoup de personnes méconnaissent cette réalité qui gagne pourtant à être connue si l'on veut utiliser au mieux ses ressources : sa tête, son cœur et son corps.
J'ai déjà évoqué l'intérêt de reconnaître quel centre est plus particulièrement à l'œuvre chez nous quand il est question :
C'est également précieux lorsque nous tournons en rond, incapables de passer à la suite.
Que se passe-t-il ? Dans quoi restons nous embourbés ?
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J'avais appris ça en formation de coach : ne jamais conclure à la place du client, même quand tout ce qui précède semble aller dans le même sens.
Agathe hésitait entre deux pistes pour la suite de son parcours.
Je l'invitai à préciser ce qui l'attirait dans l'une et l'autre option. Pas grand chose. L'une était simplement la voie la plus classique. Pour l'autre, appelons-là Norvège, elle évoquait un maigre avantage mais sans aucun enthousiasme, d'autant qu'elle citait aussi pas mal d'inconvénients.
A vrai dire elle n'avait envie de rien et elle ne voyait guère à quoi pourrait servir l'heure de coaching dont elle bénéficiait dans le cadre de ses études.
Accompagner dans la réflexion
Puisque l'échéance du choix approchait, j'ai suggéré qu'on y travaille malgré tout.
J'ai proposé d'élargir la réflexion. Quelles pouvaient être les autres pistes ?
Je l'invitai à sortir des classiques, à envisager des idées décalées, à s'autoriser les plus surprenantes. Ce faisant, je la voyais se prendre au jeu : en même temps qu'elle se projetait dans les différentes hypothèses, elle sortait de son apathie et même elle s'animait.
J'aime plaisanter sur mon métier en expliquant qu'avec moi, c'est le client qui travaille.
C'est le client qui sait
Par exemple, lorsque j'accompagne un groupe de jeunes et que, déstabilisés par ma question, ils me demandent comment y répondre : « Désolée, je suis coach, je ne connais pas les réponses. Je ne fais que les questions ! »
Ainsi libérés de l'idée qu'il pourrait y avoir une bonne réponse, ils peuvent commencer à réfléchir pour trouver la leur.
De fait, comment pourrais-je vous aider lorsque vous me sollicitez, puisqu'il s'agit de vous, de ce que vous désirez, de votre environnement, de vos capacités...
Le rôle du coach ou de la thérapeute est d'y croire
Je suis toujours ébahie de la transformation qui se produit dans l'accompagnement.
En vous accueillant, mon rôle est de croire qu'elle est possible mais je ne peux imaginer ni à quoi elle ressemblera, ni comment elle adviendra.