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Cécile est une battante.
Démarrant au bas de l'échelle, elle est arrivée tout en haut. Bosseuse, elle s'est éclatée dans son boulot pendant des années...
Des relations malsaines au piège pervers
Mais ça c'était avant.
La roue a tourné, des relations malsaines se sont installées dans l'entreprise. Elle ne voulait pas y croire mais avec le temps un redoutable piège s'est refermé sur elle : un piège pervers.
Elle comprend tout ça, qu'il n'y a plus d'espoir. Elle a un projet alternatif mais pas le courage pour s'y lancer. Toute sa force, elle la met dans cette lutte pour ne pas donner raison à ceux qui lui veulent du mal.
Des pièges de ce genre, il y en a plein partout aujourd'hui et ce ne sont pas les faibles qui les subissent. Au contraire, ce sont les forts.
Mettre des mots et reprendre sa liberté
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De nombreux parents s'en inquiètent, les auto-écoles avouent leur impuissance : les inscriptions pour la préparation au permis de conduire restent longtemps sans suite.
Bien sûr, on peut tenter des explications à cette désaffection des jeunes pour le précieux sésame :
- une moindre envie de se projeter dans la vie d'adulte telle que nous l'incarnons (métro/boulot/dodo)
- de nouvelles facilités de transport telles que le covoiturage
- la liberté d'explorer le monde et de faire des rencontres avec son smartphone...
Les jeunes se désintéressent de ce qui nous semble important
Les jeunes ont toujours rejeté une part de ce que proposaient les générations précédentes.
Ce qui aujourd'hui nous désarçonne, c'est que cela se fait sans conflit. Ils ne refusent rien. Simplement ils se désintéressent de ce que nous leur proposons. Et nous restons là, impuissants avec nos bonnes intentions.
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Nos façons d'être en relation ont évolué avec l'arrivée des écrans
Serge Tisseron* l'explique par l'émergence d'une culture des écrans comme il y avait une culture du livre.
L'une et l'autre véhiculent des repères et des valeurs spécifiques. De l'une à l'autre se produisent 4 grands changements.
Dans la relation au savoir
- hier c'était la culture du Un (un seul lecteur, un seul auteur, imprimé c'est définitif...) et le savoir descendait verticalement,
- aujourd'hui c'est la culture du Multiple (à plusieurs derrière l'écran, plusieurs créateurs, tout est provisoire...) et le savoir se déploie horizontalement dans des directions multiples.
Dans la relation aux apprentissages
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Comment obtenir le meilleur des gens ?
Jean-François Bertholet* énumère les pistes qui ont été explorées en entreprise. On a d'abord cru :
- qu'il fallait offrir de meilleures conditions de travail. En fait non, cela retient le personnel mais sans performance supplémentaire.
- qu'il fallait proposer des mesures incitatives individuelles. En fait c'est l'inverse car cela démotive les autres et détruit le collectif de travail.
- qu'il fallait cultiver l'attachement. Mais les plus jeunes retiennent leur engagement et c'est de toute façon mauvais pour l'innovation.
En réalité, c'est lorsqu'on se trouve traité de manière juste que l'on se donne le plus. Inversement, c'est parce qu'on ressent une injustice que l'on réduit sa contribution.
"Si c'est juste je contribue, sinon..."
L'être humain est en effet ultra social.
Une zone de son cerveau est dédiée à cette question permanente : est-ce que c'est juste ? Si oui, je contribue. Si non, je cherche à ce que justice soit rendue.
Car, si justice n'est pas rendue, le groupe est en péril.
C'est ce qui explique le plaisir à voir quelqu'un échouer quand on pense qu'il le mérite.
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Julie était très embarrassée.
Comme à l'accoutumée, elle n'avait guère travaillé et cela risquait de l'obliger à refaire son année.
Jusque là, elle s'était bien accommodée de tels aléas dans sa scolarité, mais cette fois elle avait envie de terminer rapidement ses études et elle sollicitait mon aide.
S'engager pleinement vers son objectif
Son objectif ? Se donner les moyens d'avancer à coup sûr.
Comme bien souvent, en posant les bases du travail nous avons identifié une part de Julie qui ne voulait pas aller vers son objectif : elle ne voulait pas se donner les moyens.
Et que craignait-elle donc ? De douter de ses capacités !
Se préserver du risque d'échec
Bien sûr, c'est important de croire en soi.
Alors, à une époque, cette part de Julie avait trouvé une solution efficace : travailler peu et voir venir. Si ça passait tant mieux, sinon c'était juste par manque de travail.