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Fin octobre, une amie vient de se lancer dans une aventure ambitieuse. Je suis surprise :
elle me ressemble à bien des points de vue et j'étais convaincue que ce genre de milieu n'était pas pour nous.
L'appel à sortir de sa zone de confort
A la côtoyer quelques jours, je dois dire que son enthousiasme est contagieux.
Toutefois ce n'est pas pour moi : trop loin. Zut, il y a la même chose près de chez moi ! Trop chargée en ce moment, je verrai ça plus tard.
Fin novembre, l'envie ne m'a pas lâchée.
Je prends contact avec le groupe local. Je suis accueillie avec beaucoup de chaleur et un discours encourageant. Dépenser une somme pareille, j'hésite. Et en même temps c'est aujourd'hui ou jamais pour bénéficier d'un avantage fiscal.
L'ambiance est sympathique, je signe.
Le signe d'une bonne décision
En repartant, un grand sourire monte sur mon visage. Je m'en étonne.
C'est une confirmation : je viens de prendre une bonne décision.
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A votre avis, combien avons-nous de cerveaux ?
Mieux se connaître
C'est ainsi que j'ouvrais une semaine de formation avec des étudiants, où nous allions aborder le management sous un angle innovant.
- Un madame !
- C'est ce que vous pensez ?
- Deux ?
- Deux hémisphères oui, mais combien de cerveaux ?
- Ah oui, reptilien, limbique, néo-cortex !
- Plusieurs zones effectivement, mais combien de cerveaux ?
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Peut-être vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous gardez ce souvenir anecdotique, ou encore pourquoi vous avez été tellement touché par ce film, ce livre.
C'est que cela échappe à votre compréhension : pourquoi cette image qui se détache d'une période que vous avez complètement oubliée ? Cette émotion encore vivante alors que vous vous laissez rarement toucher ?
C'est qu'il s'agit de vous.
Accompagner en accueillant l'inconscient
J'utilise souvent cette affirmation lors de mes accompagnements : ce qui vous vient parle de ce que vous cherchez, même si vous ne voyez pas le rapport.
Ce père qui voulait améliorer la relation avec sa fille et qui en début de séance avait évoqué les tensions d'une époque avec son épouse.
Ce professionnel en quête d'un nouveau départ qui s'était mis à me raconter comment ses fils devenus grands le mettaient au défi sur le plan sportif...
Ils ont assez rapidement trouvé le rapport entre ce sujet qui s'invitait dans la séance et le problème qu'ils cherchaient à résoudre. Il soufflait la réponse pour peu qu'ils veuillent bien y prêter attention.
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Parmi les multiples pièges de l'écoute, il y a celui de vouloir tout savoir.
Vous connaissez ?
Tandis que vous racontez un moment difficile, il vous interrompt pour vous faire préciser qui était là, si c'était le matin ou l'après-midi... Quand vous avez répondu à ses questions, vous n'avez plus du tout envie de reprendre votre confidence.
Offrir une écoute de qualité
Pourtant, il n'y a nul besoin de savoir pour écouter une personne, pour l'accueillir, lui manifester son empathie et même la guider si elle en a besoin.
J'avais appris cela en formation : on peut tout à fait coacher un client en aveugle.
Devant notre scepticisme, la formatrice en avait fait la démonstration.
Une volontaire s'était laissée accompagner devant nous sans dévoiler son problème. Tandis que la coach l'interrogeait sur le lien entre son problème et d'autres notions tout aussi abstraites, la personne était complètement absorbée dans ses réflexions.
Tout d'un coup elle s'est illuminée, manifestant qu'elle savait comment avancer. Nous nous sommes réjouis avec elle, en même temps que nous sommes restés complètement en dehors de son sujet : aucun indice n'avait transpiré.
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Indécision, procrastination, tiraillement, doutes... Comment sortir de l'inconfort dans lequel nous plonge l'idée de choisir ?
Devons-nous tenir compte de notre intuition ?
La réponse est oui, bien sûr.
On nous a certes appris à réfléchir avant de prendre nos décisions : étudier les alternatives, énumérer les arguments, peser le pour et le contre. Tout cela est rationnel et utile, mais pas suffisant.
Notre intuition est indispensable également et aucune décision n'est possible sans un peu d'émotion... ou alors le vêtement qui répondait parfaitement à tous nos critères restera dans le placard.
Pourquoi est-ce inconfortable de choisir ?
Choisir c'est renoncer. Ne pas choisir c'est laisser la vie le faire pour nous, au risque de subir. Tout cela est désagréable. Alors nous repoussons les choix, ou au contraire nous les précipitons pour écourter notre inconfort.