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Je ne compte plus ceux qui m’ont dit un jour : « Je suis timide. »
Souvent c’était d’ailleurs même « Si tu savais comme je suis timide ! ». J’en arrive à me demander si on ne l’est pas tous. Heureusement, parfois j’entends aussi : « Avant j’étais timide. »
Voilà une bonne nouvelle, une invitation à ne pas s’enfermer dans ce jugement sur soi, à croire en sa capacité à évoluer vers plus d’aisance. En attendant j’aimerais raconter une découverte qui m’a aidé à relativiser ma propre timidité.
J'étais en formation sur les trois sous-types instinctifs, les trois stratégies instinctives pour rétablir son confort.
Chacun sa priorité de confort
Nous partageons tous un puissant instinct à rétablir notre confort face à ce qui vient le menacer, à tout moment de la journée. Une chose nous différencie en revanche, c’est notre stratégie instinctive, celle que nous utilisons le plus souvent.
Certains vérifient en permanence les conditions matérielles (survie), d’autres s’assurent à tout moment qu’il peuvent compter sur quelqu’un (face à face), d’autres enfin prennent soin de toujours s’entourer d’un groupe (social).
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Sentiments, émotions, voilà des notions que divers courants tentent de remettre à l'honneur.
De fait, c'est ce qui met de la couleur dans nos vies, de la variété, du piquant. Partager nos sentiments est aussi ce qui nourrit nos relations affectives, ce qui nous permet de nous sentir proches.
Accueillir les émotions sans jugement
Pour en profiter pleinement, nous sommes invités à en accueillir toutes les nuances.
Et c'est là que ce n'est pas si simple ! On a beau dire que les émotions ne sont ni bonnes, ni mauvaises, qu'elles surgissent en nous à notre insu et qu'elles ont chacune leur raison d'être... elles ne sont pas toutes faciles à accepter.
Apprendre à reconnaître les émotions
On évoque couramment 4 grandes familles : la joie, la colère, la peur et la tristesse.
Êtes-vous à l'aise avec chacune ? Capable de les accueillir toutes ? D'écouter ce qu'elles cherchent à vous dire ?
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Mon amie vivait un renoncement difficile.
A force de travail, sa santé ne lui permettait plus de pratiquer son métier. Elle n'imaginait pas faire autre chose dans l'entreprise.
De semaines en semaines, je prenais le temps de l'écouter dans sa souffrance et de m'intéresser aux solutions qui se dessinaient pour son avenir. Elle convenait que le licenciement pour inaptitude était indiqué en attendant une éventuelle reconnaissance de maladie professionnelle.
La colère a besoin de se dire
Arrivait le moment du départ de l'entreprise
Elle bouillonnait de colère, semblait en vouloir à tout le monde, repoussait toute marque d'attention. Je ne comprenais plus et je trouvais que ce n'était pas juste pour ses collègues qui faisaient de leur mieux.
Ce jour là, dans un élan pour tâcher de la comprendre malgré tout, je manifeste que j'entends sa colère. Elle confirme. Je demande contre qui ? « Contre moi qui n'ai pas réussi à me préserver ! »
Dans le brouhaha des échanges, sa voix prenait à tout moment le dessus.
Il exprimait à grand bruit son mépris pour ceci ou cela... Hum, nous allions avoir du mal à nous entendre. Laissons passer et attendons un moment plus favorable pour engager conversation.
Beaucoup d'énergie pour entretenir son image
En vain. Le feu de sa critique semblait intarissable. Toutes les catégories sociales et professionnelles y passaient les unes après les autres, à grand renfort de jurons.
Pourtant nos oreilles attirées bien malgré nous découvraient aussi, au fil des échanges avec ses proches, une autre réalité : il avait lui aussi un métier et dans ce cadre là, il était manifestement tout autre, plein de générosité, d'attention, de respect pour chacun. Étonnant !
Derrière la façade, d'autres traits de personnalité
Vous connaissez peut-être aussi des personnes comme ça, qui dépensent beaucoup d'énergie pour cacher de belles qualités, là où vous-même cherchez plutôt à dissimuler ce que vous considérez comme des défauts.
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Appelons la Rebecca.
Rebecca était vraiment insupportable et nous étions tous d'accord là-dessus. Comment faire pour l'empêcher de gâcher nos rencontres ?
Et pourtant non. Je découvris un jour que d'autres membres du groupe n'étaient pas du tout indisposés par son comportement. Ceux-là ne voyaient tout simplement pas de quoi nous parlions.
Notre agacement dit quelque chose de nous
Allons bon, quelle différence entre eux et nous ?
Je pris le temps d'observer et j'en trouvai, des différences !
A vrai dire je remarquai certains comportements communs aux personnes qui ne supportaient pas Rebecca.
Chez nous, ils étaient relativement discrets certes, mais avec un peu d'honnêteté je reconnus qu'ils n'étaient pas sans rapport avec ce qui nous irritait chez elle.