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Dans notre petit groupe, une personne avait clos la discussion sur son cas personnel en l'affirmant haut et fort : je n'ai pas le choix ! Soit, nous n'avions pas insisté.
Sauf que juste après, lors de la mise en commun des groupes, elle était revenue sur le sujet, réaffirmant qu'elle n'avait pas le choix... mais alors pourquoi en reparler ?!
Ces choses que nous répétons
C'est que, malgré cette affirmation définitive, elle aurait tout de même aimé trouver une issue, une autre façon de vivre la situation.
Pour d'autres c'est derrière les râleries incessantes, dans lesquelles ils semblent se complaire, que se cache l'envie de quelque chose de mieux.
Quant à moi, j'ai appris à repérer que si je raconte régulièrement la même histoire, c'est que quelque chose ne colle pas. Mon inconscient m'indique que cela devrait être autrement.
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L'art de la coach c'est de poser la question qui ne vous serait jamais venue à l'esprit et qui vous oblige à sortir du champ que vous avez déjà largement exploré par vous-même.
En effet, si la solution à votre problème y était vous l'auriez déjà trouvée !
Questionner en dehors des terrains déjà explorés
Alors oui, une question efficace bouscule : elle suscite au minimum un blanc, le temps de trouver par quel bout entamer la réflexion, et parfois davantage.
Je l'ai expérimenté dernièrement tandis qu'une collègue m'accompagnait pour avancer par rapport à un objectif. J'évoquais la situation actuelle, comment cela se passait avec mes interlocuteurs, exprimant à quel point j'en étais contrariée...
« Comment peux-tu faire pour ne plus être contrariée par ça ? »
Stupéfaction !
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L'avez-vous remarqué ? Il n'y a pas de plus sûr apprentissage qu'associé à une émotion.
De l'émotion désagréable nous retenons souvent une leçon
Pour moi qui ai toujours fait beaucoup de vélo, je sais qu'il faut se tenir suffisamment loin du bord de la chaussée pour ne pas risquer de tomber dans le bas côté au moindre écart. Vous avez compris : j'ai eu une grosse frayeur à ce sujet dans le passé !
Je devine que vous avez déjà quelques idées qui vous viennent : des choses que vous avez retenues suite à une peur, peut-être après une colère ou encore une tristesse.
L'émotion agréable elle aussi nous enseigne
Bien sûr c'est aussi valable avec les émotions agréables, et heureusement !
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Quand l'énergie manque pour se mettre en mouvement, il est bon de s'interroger sur l'état de ses batteries.
Nos trois batteries
L'expression évoque à juste titre des batteries, car si nous en avons tous une favorite, qui nous propulse plus que les autres, nous en avons en réalité trois et elles ont toutes leur rôle à jouer. On les nomme couramment Tête, Cœur, Tripes*.
- Certains connaissent surtout la batterie Tête. Ça phosphore là-haut. Ils décident d'agir parce qu'ils ont des raisons objectives d'affirmer que c'est important !
- D'autres se laissent plutôt guider par la batterie Cœur. Ils ressentent les choses. Ils aiment ou n'aiment pas. Ils se lancent dans l'action parce qu'ils savent que c'est comme ça que c'est juste.
- D'autres sont mus par la batterie Tripes. Ils se connaissent actifs, bouillonnants même parfois. Ils passent à l'action parce qu'il faut que ça bouge !
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Avez-vous déjà fait l'expérience étonnante de découvrir dans votre passé lointain des traces de ce que vous êtes devenu.e des années plus tard ?
Les indices dans le passé...
Dernièrement c'était à propos de coaching. J'expérimentais depuis quelques jours une façon rapide de présenter mon métier en société : "Je suis coach. Pas coach sportif, encore que c'est de là que vient le mot. Dans les années 70 aux Etats-Unis...".
Et voilà que m'est revenu un souvenir d'enfance.
A 10 ans, toutes les filles du quartier faisait de la gym et nous passions des heures à nous entraîner dans la pelouse. J'aimais les aider à réussir la souplesse arrière : j'avais les mots pour les encourager à y croire, la patience pour les accompagner...