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Voilà quelques semaines que je n'ai plus publié sur ce blog. C'est que j'ai été un peu accaparée par des événements imprévus. Pour autant mon projet avance.
Quel projet ?
Dans quelques mois je lancerai officiellement mon activité de coach, à mon compte. Toutefois, une chose après l'autre. Pour l'instant je m'y prépare, car c'est un important changement : de métier, de statut, de vie...
Mûrir un projet
J'aime dire que, pour cette année, mon objectif est de me laisser transformer :
- par ce que j'ai mis en place avant de me lancer, en particulier mon plan de formation
- par ce qui se présente à moi : des opportunités étonnantes tant elles sont favorables à mon projet, d'autres événements moins agréables, qui font tout de même sens par rapport à mon projet et contribuent aussi à ce qu'il mûrisse
Au départ, lorsque je parlais de mon métier de coach et des publics que je souhaite accompagner, j'hésitais encore à citer le couple parmi les autres sujets tels que l'orientation, les objectifs professionnels ou même personnels.
J'éprouvais une certaine gêne, une certaine appréhension face à ce qui pourrait passer pour un mélange des genres.
L'impact d'une séparation
Et puis je me suis rappelée mon étonnement lorsque j'ai commencé à accompagner les managers dans la gestion de carrière de leurs collaborateurs.
Nous prenions le temps une fois par an, avec l'équipe managériale, de faire le point sur la situation de chaque personne (son travail, ses aspirations, ses axes de développement...).
J'étais frappée de toutes les fois où le fait marquant était le divorce ou la séparation en cours.
J'en étais attristée bien sûr, mais surtout j'étais impressionnée d'entendre à quel point cela impactait la vie professionnelle (la disponibilité d'esprit bien sûr, mais aussi la performance). Enfin j'étais touchée par la compassion que je percevais autour de la table.
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Comment avez-vous choisi votre métier ?
Personnellement, je savais déjà que mon choix initial correspondait à ce que j'avais cru comprendre qu'on attendait de moi.
Par la suite lors de mon changement de cap, j'avais bien noté que je mettais à profit de nouvelles qualités cultivées dans ma famille. De là à en tirer des généralités...
Le "cadre du père"
Pourtant il semble bien qu'il faille admettre une influence significative de notre histoire sur nos choix professionnels, et même qu'elle soit structurante pour nos débuts : nous serions contraints, pour notre premier métier, de passer par le cadre du père*.
C'est-à-dire ? De nous conformer à ce que notre père attend de nous... ou ce que nous croyons qu'il attend de nous, ou ce que l'on nous a dit qu'il attendait de nous, ou ce qu'il aurait dit qu'il attendait de nous si nous l'avions connu, ou...
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Ça y est, me voici prête pour accompagner les ados dans leur recherche d'orientation.
Je reviens d'une formation spécifique sur ce thème, chez Elevatio à Paris. Super !
Apprendre à se connaître
Pendant 4 jours, j'ai fait le plein d'outils pour aider la jeune génération dans sa réflexion et ses choix : des outils variés, ludiques, créatifs, un vrai plaisir !
Mais surtout, j'ai été emballée par les témoignages des formatrices qui accompagnent jusqu'à 20 jeunes en parallèle. Oui, moyennant 6 séances de coaching (et du travail entre deux !), les jeunes repartent vraiment avec un projet qui les motive, un métier pour lequel ils sont prêts à s'investir dans des études.
S'imaginer dans le futur
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Ma fille m'interrogeait récemment : "Comment convaincre un ami qui a des soucis de recourir à des méthodes dont je suis sûre qu'elles l'aideraient ?"
Bonne question. Je me rappelle avoir essayé moi-même de convaincre de la sorte... et je crois bien que j'essaie parfois encore, ou en tout cas ça me démange !
Se faire accompagner
Oui mais voilà, chacun doit trouver lui-même ce qui lui convient, et une méthode, aussi bonne soit-elle, ne peut pas convenir à tout le monde.
Cela m'a ramenée quelques temps en arrière.
J'expliquais à une amie mon projet de devenir coach, lui décrivant en quoi cela consistait : aider la personne à trouver elle-même ses propres solutions pour atteindre ses objectifs.
Et elle de s'exclamer : "Ah oui, c'est bien ça, pour les non-croyants !" Elle parlait d'elle bien sûr, de ses réticences à tout ce qui ne lui semble pas rationnel.