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Certes il est utile, dans notre culture trop rationnelle, de redonner de la place à l'intuition, mais prenons garde à ce que nous entendons par intuition, qu'il ne s'agisse pas d'interprétation.
Nous prêtons à l'autre ce qui nous appartient
Entre nous, interpréter c'est encore raisonner, associer une explication à une observation : elle fait la grimace, c'est que ma proposition ne lui plaît pas.
A ce petit jeu, nous risquons de nous tromper, de porter un jugement hâtif et de couper court à ce qui aurait pu être une opportunité pour la relation ou pour nous-même.
« OK, c'est tout vu ! » ... et nous enfermons les autres dans ce que nous croyons d'eux, ou nous nous enfermons nous-même dans les limites que nous pensons être les nôtres.
« Non mais c'est sûr ! » ... « Est-ce que tu as posé la question ? »
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A votre avis, faut-il tenir compte de son intuition pour prendre une décision ?
Cette question était posée en introduction d'une formation à la prise de décision pour des cadres en entreprise.
Qu'auriez-vous répondu ? Dans votre for intérieur ? Et à main levée devant vos collègues ?
La réponse est oui, bien sûr.
Étudier tous les paramètres
Beaucoup répondent non.
Normal puisque nous avons appris depuis nos plus jeunes années à décider après avoir longuement réfléchi : étudié les alternatives, énuméré les arguments, pesé le pour et le contre. Dans les cas les plus complexes on utilise même des matrices de décision.
Oui mais voilà, pour être sûr de prendre une bonne décision (une décision qu'on aura envie de mettre en œuvre et qu'on assumera jusqu'au bout), il est important de tenir compte aussi de son intuition.
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J'entendais récemment une mère s'inquiéter pour sa fille.
Elle se reprochait de ne pas savoir l'aider, d'avoir même posé des actes maladroits, au risque de lui faire du mal, le contraire de ce qu'elle visait. Tellement courant !
Cette tendance à juger son passé
Les parents disent parfois qu'ils ont fait du mieux qu'ils pouvaient.
Malheureusement, s'ils arrivent à le dire, ils ont souvent beaucoup plus de mal à y croire et restent enfermés dans leur culpabilité. Dommage car cette énergie tournée contre eux, c'est autant d'énergie qui n'est pas au service d'eux-même ou de leur enfant.
Nous vivons tous ce phénomène à notre encontre : qui ne se fait pas des reproches sur un acte qu'il a posé dans sa vie et qu'il regrette ?
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Je suis de celles et ceux qui ont besoin de tout comprendre.
Quoi qu'il arrive, je cherche à analyser pourquoi, à expliquer comment... Et bien sûr, à force de m'y appliquer j'y arrive plutôt bien !
Nous avons tous de l'intuition
Je n'ai pris conscience qu'assez tard que j'avais aussi de l'intuition. Au départ je n'y mettais même pas ce mot. Je m'empressais de chercher d'où pouvait me venir une pensée de cet ordre. Besoin de rationaliser.
Avec le temps je me suis mise à regretter de ne pas tenir compte de mon intuition lorsqu'elle me mettait en garde. Du genre : vérifier si mon interlocuteur a toujours en tête notre rendez-vous lorsqu'un doute me traverse.
Aujourd'hui je m'applique à reconnaître et apprivoiser mon intuition mais ce n'est pas si simple.
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Bien des parents s'intéressent au coaching pour leur adolescent. Seulement voilà, ils ne sont pas sûrs qu'il ou elle adhérera à la démarche.
Prenons un exemple au hasard : ils s'inquiètent du manque d'énergie que leur jeune met dans ses études et des résultats qui en découlent.
Réunir le jeune et ses parents
Effectivement, il est courant que l'adolescent ne voie pas les choses de la même façon ! C'est pour cela que la première rencontre avec la coach réunit toujours jeune et parents. Elle est l'occasion d'explorer le point de vue et les attentes de chacun.
Et alors ?
Préciser l'objectif du coaching
C'est déjà une séance de coaching. Pour avoir exprimé comment il vit les choses, écouté les autres, répondu aux questions de la coach, chaque membre de la famille aura déjà fait un bout de chemin et envisagera la suite différemment.
Et après ?