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Ce jour là, pour aider ma cliente à avancer sur sa problématique, j'avais ouvert une caisse de Playmobil®.
Au fur et à mesure qu'elle expliquait ce qui se passait pour elle, je l'invitais à le représenter sous nos yeux. Progressivement elle mettait ainsi en scène des lieux, des personnages, des objets...
Tout à coup elle s'exclame : « Ah mais ça, c'est une croyance que j'ai ! »
Certaines croyances nous limitent
Effectivement, une affirmation qu'elle prenait pour une vérité absolue et qui la maintenait prisonnière de la situation qu'elle ne supportait plus et voulait transformer.
Dans l'énergie de sa découverte elle continue : « Ah, mais si je reconnais qu'elle n'est pas forcément vraie, c'est tout ce que j'ai fait jusque là, qui ne tient plus debout ! »
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Je tenais un stand pendant un salon.
Plus exactement, j'avais installé mes deux fauteuils oranges, trois fois rien de décoration et j'accueillais tous ceux qui voulait échanger un moment. Une très belle expérience, riche de confidences, de désirs d'avancer, de petits bouts de chemin, de remerciements aussi.
Jonathan était un de ces visiteurs.
Il me racontait depuis un moment ses envies, ses projets, ses galères passées aussi, qui ne l'avaient pas empêché d'en arriver là, un travail en CDI, déjà une belle progression.
Mon jeune interlocuteur débordait d'énergie, de projets, il ne s'arrêtait plus... et je ne voyais pas en quoi notre échange pourrait lui être utile. Pour être honnête, je me demandais même comment y mettre un terme.
Écouter au delà des mots
Je me ressaisis et je l'interromps : « Et si vous aviez peur, ce serait de quoi ? »
La violence n'est pas seulement ce que la société montre du doigt. Cela va jusqu'aux compliments incessants dans la journée de travail d'une femme du BTP, alors qu'aucun de ses collègues hommes n'a la moindre remarque sur sa tenue, ou encore l'immanquable discussion qui s'engage, pour une demi-heure au moins, à chaque fois que Mohamed boit un verre d'alcool en société.
L'essentiel de la violence n'est pas l'effet d'une intention, plutôt d'un défaut d'ajustement aux besoins de l'autre. Par exemple ceux qui souffrent ressentent l'indifférence comme une extrême violence.
La violence est le défaut d'empathie
La seule définition qui couvre toutes les réalités de la violence, c'est le défaut d'empathie. L'antidote à la violence, c'est donc la qualité du lien.
L'antidote est la qualité du lien
La qualité du lien se mesure. Elle dépend notamment de la diversité et de la qualité des jeux sociaux auxquels les personnes se livrent spontanément (pot de départ, repas en commun... il en faut au moins six).
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Nous aspirons tous à des relations vraies, profondes, fécondes, fluides.
Nous recherchons tous un profond contentement, en nous-même, en relation avec les autres, en relation avec la vie, un état de paix de plus en plus stable, transportable à travers les épreuves, contagieux.
Retrouver notre élan de vie
Nous avions cet élan de vie propre au départ, mais nous avons progressivement dévié (pour être gentils !*) et nous sommes trop souvent dans des ENFER...mements.
Comment pouvons-nous revenir à notre élan de vie ?
Sortir de nos pièges
En prenant conscience des pièges dans lesquels nous sommes pris, en comprenant comment ils se sont enclenchés... et en nous efforçant d'en sortir.
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L'expression peut surprendre et pourtant c'est vrai, nous avons des stratégies pour échouer !
Songez à cette activité que vous n'aimez pas du tout. Avant même de vous y mettre, vous savez que vous n'allez pas y arriver. Demandez à vos proches, ils ont peut-être déjà remarqué comment vous vous y prenez pour qu'effectivement ça ne marche pas !
Reconnaître et analyser nos stratégies
Plus sérieusement, lorsqu'on a envie de sortir de son impasse, on peut se faire aider pour analyser en détail la façon dont on procède pour échouer, puis comparer avec une stratégie qui, dans un autre domaine, nous conduit à la réussite. Il apparaît clairement des pistes pour modifier son comportement.
Vous attendez mon exemple ?
Les personnes qui m'ont accompagnée quand j'ai testé cette méthode s'en rappellent encore : j'avais si bien expliqué comment je faisais pour brûler les légumes que je n'aime pas... qu'elles s'étaient promises de ne jamais se laisser inviter !