Pont-à-Mousson, Nancy, Metz et à distance

Chemin dans la dune

Pro

  • Dans le brouhaha des échanges, sa voix prenait à tout moment le dessus.

    Il exprimait à grand bruit son mépris pour ceci ou cela... Hum, nous allions avoir du mal à nous entendre. Laissons passer et attendons un moment plus favorable pour engager conversation.

    Beaucoup d'énergie pour entretenir son image

    En vain. Le feu de sa critique semblait intarissable. Toutes les catégories sociales et professionnelles y passaient les unes après les autres, à grand renfort de jurons.

    Pourtant nos oreilles attirées bien malgré nous découvraient aussi, au fil des échanges avec ses proches, une autre réalité : il avait lui aussi un métier et dans ce cadre là, il était manifestement tout autre, plein de générosité, d'attention, de respect pour chacun. Étonnant

    ...
  • Appelons la Rebecca.

    Rebecca était vraiment insupportable et nous étions tous d'accord là-dessus. Comment faire pour l'empêcher de gâcher nos rencontres ?

    Et pourtant non. Je découvris un jour que d'autres membres du groupe n'étaient pas du tout indisposés par son comportement. Ceux-là ne voyaient tout simplement pas de quoi nous parlions.

    Notre agacement dit quelque chose de nous

    Allons bon, quelle différence entre eux et nous ?

    Je pris le temps d'observer et j'en trouvai, des différences !

    A vrai dire je remarquai certains comportements communs aux personnes qui ne supportaient pas Rebecca.

    Chez nous, ils étaient relativement discrets certes, mais avec un peu d'honnêteté je reconnus qu'ils n'étaient pas sans rapport avec

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  • Ce jour là, pour aider ma cliente à avancer sur sa problématique, j'avais ouvert une caisse de Playmobil®.

    Au fur et à mesure qu'elle expliquait ce qui se passait pour elle, je l'invitais à le représenter sous nos yeux. Progressivement elle mettait ainsi en scène des lieux, des personnages, des objets...

    Tout à coup elle s'exclame : « Ah mais ça, c'est une croyance que j'ai ! »

    Certaines croyances nous limitent

    Effectivement, une affirmation qu'elle prenait pour une vérité absolue et qui la maintenait prisonnière de la situation qu'elle ne supportait plus et voulait transformer.

    Dans l'énergie de sa découverte elle continue : « Ah, mais si je reconnais qu'elle n'est pas forcément vraie, c'est tout ce que j'ai fait jusque là, qui

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  • Je tenais un stand pendant un salon.

    Plus exactement, j'avais installé mes deux fauteuils oranges, trois fois rien de décoration et j'accueillais tous ceux qui voulait échanger un moment. Une très belle expérience, riche de confidences, de désirs d'avancer, de petits bouts de chemin, de remerciements aussi.

    Jonathan était un de ces visiteurs.

    Il me racontait depuis un moment ses envies, ses projets, ses galères passées aussi, qui ne l'avaient pas empêché d'en arriver là, un travail en CDI, déjà une belle progression.

    Mon jeune interlocuteur débordait d'énergie, de projets, il ne s'arrêtait plus... et je ne voyais pas en quoi notre échange pourrait lui être utile. Pour être honnête, je me demandais même comment y mettre un terme.

    Écouter au delà

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  • La violence n'est pas seulement ce que la société montre du doigt. Cela va jusqu'aux compliments incessants dans la journée de travail d'une femme du BTP, alors qu'aucun de ses collègues hommes n'a la moindre remarque sur sa tenue, ou encore l'immanquable discussion qui s'engage, pour une demi-heure au moins, à chaque fois que Mohamed boit un verre d'alcool en société.

    L'essentiel de la violence n'est pas l'effet d'une intention, plutôt d'un défaut d'ajustement aux besoins de l'autre. Par exemple ceux qui souffrent ressentent l'indifférence comme une extrême violence.

    La violence est le défaut d'empathie

    La seule définition qui couvre toutes les réalités de la violence, c'est le défaut d'empathie. L'antidote à la violence, c'est donc la qualité du

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  • Nous aspirons tous à des relations vraies, profondes, fécondes, fluides.

    Nous recherchons tous un profond contentement, en nous-même, en relation avec les autres, en relation avec la vie, un état de paix de plus en plus stable, transportable à travers les épreuves, contagieux.

    Retrouver notre élan de vie

    Nous avions cet élan de vie propre au départ, mais nous avons progressivement dévié (pour être gentils !*) et nous sommes trop souvent dans des ENFER...mements.

    Comment pouvons-nous revenir à notre élan de vie ?

    Sortir de nos pièges

    En

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  • L'expression peut surprendre et pourtant c'est vrai, nous avons des stratégies pour échouer !

    Songez à cette activité que vous n'aimez pas du tout. Avant même de vous y mettre, vous savez que vous n'allez pas y arriver. Demandez à vos proches, ils ont peut-être déjà remarqué comment vous vous y prenez pour qu'effectivement ça ne marche pas !

    Reconnaître et analyser nos stratégies

    Plus sérieusement, lorsqu'on a envie de sortir de son impasse, on peut se faire aider pour analyser en détail la façon dont on procède pour échouer, puis comparer avec une stratégie qui, dans un autre domaine, nous conduit à la réussite. Il apparaît clairement des pistes pour modifier son comportement.

    Vous attendez mon exemple ?

    Les personnes qui m'ont

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  • Connaissez-vous quelques-unes de vos stratégies personnelles ?

    Lorsque je dois entreprendre quelque chose, je commence par mettre de l'ordre : je range ce qui encombre l'espace, je traite ce qui occupe mon esprit...

    La plupart du temps c'est juste une habitude, une bonne habitude, n'est-ce pas ?

    D'autre fois, j'ai l'impression que je n'en finis pas d'avoir encore des choses à mettre en ordre. Ne serais-je pas en train de jouer la montre ?

    Je vois bien que j'ai du mal à m'y mettre. Et en même temps je sais d'expérience que je vais finir par me lancer. Alors je m'accorde ce plaisir de faire place nette...

    Nos stratégies nous sont personnelles

    Je savais déjà que si cette stratégie m'est profitable, elle ne l'est pas forcément

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  • J'ai déjà évoqué dans un précédent billet l'importance de disposer d'au moins trois options pour se sentir libre de choisir.

    Trop de choix met dans l'inconfort

    A l'inverse, quand on dit avoir l'embarras du choix ce n'est pas toujours pour se féliciter d'une certaine profusion, c'est parfois réellement pour témoigner d'un inconfort.

    Après avoir longuement hésité devant le rayon, l'une rapportera toujours la même chose, l'autre rentrera les mains vides. Ils apprécieront le panier de légumes locaux et solidaires auquel ils se sont abonnés. En effet, il ne laisse d'autre choix que de

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  • Certains aiment-ils plus le changement que d'autres ?

    Personnellement j'ai remarqué très tôt qu'il n'est pas facile à envisager, qu'il faut du temps pour en reconnaître le besoin, rassembler son courage et passer à l'action... un certain temps !

    De l'inconfort au désir de changement

    Au sein de cette joyeuse bande d'amis qui se réunissait chaque semaine pour chanter, j'ai observé plusieurs fois le même processus : une personne prenait moins de plaisir à nos rencontres.

    S'en rendait-elle compte ? Cela transparaissait dans son

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  • Certes il est utile, dans notre culture trop rationnelle, de redonner de la place à l'intuition, mais prenons garde à ce que nous entendons par intuition, qu'il ne s'agisse pas d'interprétation.

    Nous prêtons à l'autre ce qui nous appartient

    Entre nous, interpréter c'est encore raisonner, associer une explication à une observation : elle fait la grimace, c'est que ma proposition ne lui plaît pas.

    A ce petit jeu, nous risquons de nous tromper, de porter un jugement hâtif et de couper court à ce qui aurait pu être une opportunité pour la relation ou pour

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  • A votre avis, faut-il tenir compte de son intuition pour prendre une décision ?

    Cette question était posée en introduction d'une formation à la prise de décision pour des cadres en entreprise.

    Qu'auriez-vous répondu ? Dans votre for intérieur ? Et à main levée devant vos collègues ?

    La réponse est oui, bien sûr.

    Étudier tous les paramètres

    Beaucoup répondent non.

    Normal puisque nous avons appris depuis nos plus jeunes années à décider après avoir longuement réfléchi : étudié les alternatives, énuméré les arguments,

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  • Je suis de celles et ceux qui ont besoin de tout comprendre.

    Quoi qu'il arrive, je cherche à analyser pourquoi, à expliquer comment... Et bien sûr, à force de m'y appliquer j'y arrive plutôt bien !

    Nous avons tous de l'intuition

    Je n'ai pris conscience qu'assez tard que j'avais aussi de l'intuition. Au départ je n'y mettais même pas ce mot. Je m'empressais de chercher d'où pouvait me venir une pensée de cet ordre. Besoin de rationaliser.

    Avec le temps je me suis mise à regretter de ne pas tenir compte de mon intuition lorsqu'elle me mettait en garde. Du genre : vérifier si mon interlocuteur a toujours en tête notre rendez-vous lorsqu'un doute me traverse.

    Aujourd'hui je m'applique à reconnaître et ...

  • Dans notre petit groupe, une personne avait clos la discussion sur son cas personnel en l'affirmant haut et fort : je n'ai pas le choix ! Soit, nous n'avions pas insisté.

    Sauf que juste après, lors de la mise en commun des groupes, elle était revenue sur le sujet, réaffirmant qu'elle n'avait pas le choix... mais alors pourquoi en reparler ?!

    Ces choses que nous répétons

    C'est que, malgré cette affirmation définitive, elle aurait tout de même aimé trouver une issue, une autre façon de vivre la situation.

    Pour d'autres c'est derrière les râleries

    ...
  • L'art de la coach c'est de poser la question qui ne vous serait jamais venue à l'esprit et qui vous oblige à sortir du champ que vous avez déjà largement exploré par vous-même.

    En effet, si la solution à votre problème y était vous l'auriez déjà trouvée !

    Questionner en dehors des terrains déjà explorés

    Alors oui, une question efficace bouscule : elle suscite au minimum un blanc, le temps de trouver par quel bout entamer la réflexion, et parfois davantage.

    Je l'ai expérimenté dernièrement tandis qu'une collègue m'accompagnait pour avancer par rapport à un objectif. J'évoquais la situation actuelle, comment cela se passait avec mes interlocuteurs, exprimant à quel point j'en étais contrariée...

    « Comment peux-tu faire pour ne plus être

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  • L'avez-vous remarqué ? Il n'y a pas de plus sûr apprentissage qu'associé à une émotion.

    De l'émotion désagréable nous retenons souvent une leçon

    Pour moi qui ai toujours fait beaucoup de vélo, je sais qu'il faut se tenir suffisamment loin du bord de la chaussée pour ne pas risquer de tomber dans le bas côté au moindre écart. Vous avez compris : j'ai eu une grosse frayeur à ce sujet dans le passé !

    Je devine que vous avez déjà quelques idées qui vous viennent : des choses que vous avez retenues suite à une peur, peut-être après une colère ou encore une tristesse.

    L'émotion agréable elle aussi nous enseigne

    Bien sûr c'est aussi valable avec les émotions agréables, et heureusement !

  • Quand l'énergie manque pour se mettre en mouvement, il est bon de s'interroger sur l'état de ses batteries.

    Nos trois batteries

    L'expression évoque à juste titre des batteries, car si nous en avons tous une favorite, qui nous propulse plus que les autres, nous en avons en réalité trois et elles ont toutes leur rôle à jouer. On les nomme couramment Tête, Cœur, Tripes*.

    • Certains connaissent surtout la batterie Tête. Ça phosphore là-haut. Ils décident d'agir parce qu'ils ont des raisons objectives d'affirmer que c'est important !
    • D'autres se laissent plutôt guider par la batterie Cœur. Ils ressentent les choses. Ils aiment ou n'aiment pas. Ils se lancent dans l'action parce qu'ils savent que c'est comme ça que c'est
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  • Avez-vous déjà fait l'expérience étonnante de découvrir dans votre passé lointain des traces de ce que vous êtes devenu.e des années plus tard ?

    Les indices dans le passé...

    Dernièrement c'était à propos de coaching. J'expérimentais depuis quelques jours une façon rapide de présenter mon métier en société : "Je suis coach. Pas coach sportif, encore que c'est de là que vient le mot. Dans les années 70

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  • Il est des conseils que l'on n'oublie pas. En voici deux que j'ai adopté pour moi.

    Le premier c'est l'agenda grenier :

    Garde soigneusement dans un agenda grenier,
    ce que tu aimerais faire et que tu ne peux pas planifier aujourd'hui...
    ... pour le jour où tu auras du temps.

    Est-ce que ça vous intéresse ?

    Moi je l'ai amendé :

    Garde bien en vue ce que tu n'as pas le courage de faire...
    ... pour le jour où tu auras de l'énergie à revendre.

  • Une relation qui en rappelle une autre

    J'expliquais dernièrement à un ami comment la vie nous propose inlassablement le genre de relations que nous n'avons pas su vivre de manière satisfaisante dans le passé, pour nous donner une chance de les revivre mieux*.

    Devant son étonnement je l'interroge :
    - il y a bien une relation désagréable dont tu te rappelles dans ton enfance ?
    - Oui, ma prof de flûte qui ne supportait pas que j'aie réponse à tout.
    - En trois mots, comment tu décrirais son comportement ?
    - Autoritaire, illogique, elle avait toujours le dessus.
    - Et bien cherche aujourd'hui où est cette même personne autour de toi.

    Une opportunité de la vivre mieux

    La réponse ne s'est pas faite attendre :
    - Incroyable

    ...

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